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Beaucoup d’estuaires ou simples rivières côtières abritaient à une époque des carrelets de pêche, grands filets de pêche de plusieurs mètres carrés, maintenus par des mâts.

Ainsi, au début du XXème siècle, les carrelets fixes étaient nombreux sur les rives de l'Arguenon et pouvaient gêner le passage des gabares. Les deux derniers carrelets repérés sur l'Arguenon, datés de la seconde moitié du XXème siècle, sont situés, l'un sur la rive gauche, en amont et à proximité du pont du Guildo, l'autre sur la rive droite, près du site des Salles. Le carrelet de l'ancien marin Léon Batard est encore en état de fonctionnement, alors que le carrelet des Salles est abandonné et en partie démonté.

Sur la Rance, il faut remonter vers Morgrève ou en aval de l’écluse du Châtelier pour découvrir les carrelets. Avant leur édification dans les années 1970, les riverains utilisaient de simples filets fixés à la pointe d’un mât fiché en terre pour pratiquer cette « pêche au bout-dehors ». Les plus privilégiés pêchaient eux la godille, à partir de carrelets embarqués qui permettaient de s’éloigner des rives et de pallier les différentes hauteurs de marée. Surtout pratiquée la nuit, cette pêche ciblait en priorité les poissons plats et les anguilles qui remontaient l’estuaire. Aujourd’hui, l’activité a quasiment disparue, mais la Maison de la Rance participe à la conservation du patrimoine en organisant des visites d’un carrelet et des pêches éducatives à destination des groupes d’enfants notamment.

http://www.bio-scene.org/

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